Zerm
zerm
Zerm est une association d’architecture œuvrant dans le domaine de la réhabilitation.
Appréhendée de manière large, transversale et alternative, la réhabilitation est ici entendue comme tout processus visant à redonner une affectation à des objets, des matériaux, des techniques ou des bâtiments ayant perdu leur usage ou leur pertinence dans un contexte donné.
Zerm se structure autour de trois grands axes.
L’équipe
Siriane Benbahlouli, Marion Blanc, Romain Brière, Amélie Busatto, Théophile Flécheux, Simon Givelet, Guillermo Ibañez, Ismihan Kalaycioglu, Pauline Laufmöller-Marlier, Cécile Lechevallier, Bryan Sovet & Léo Verhaeghe.
Réemploi
Zerm s’intéresse aux matériaux et éléments de construction considérés comme déchets et aux et techniques constructives délaissées. Le groupe contribue à l’émergence de la filière réemploi par un travail d’identification des enjeux et de résolution des freins que rencontre la discipline. Chemin faisant, Zerm développe une réflexion sur les valeurs du réemploi (éthique, sociale, esthétique) et mène des projets de conception, d’expertise et de formation. S’appuyant sur son magasin/atelier de réemploi : Le Parpaing , Zerm organise également la collecte, le retravail et la remise sur le marché de produits de construction.
Aménagement
L’association s’investit majoritairement dans des projets de réhabilitation d’édifices, par le biais d’installations, de rénovations ou d’extensions, dans lesquels se recoupent la prescription de solutions frugales et le recours au réemploi. Elle porte enfin un projet d’urbanisme transitoire : Saisons Zéro , qui tâche de répondre aux questions de vacance immobilière et de reconversion de site patrimoniaux. Ce “laboratoire de la frugalité appliquée” est un terrain d’expérimentation ouvert au public qui nourrit les pratiques du groupe.
Low-tech
Zerm s’intéresse également aux pratiques frugales en matière d’économie et de production d’énergie appliquées à la construction. Le groupe expérimente régulièrement des dispositifs réversibles et low-tech à travers des projets d’aménagements architecturaux, de recherche ou d’exposition. Il convoque ainsi des procédés et systèmes anciens, tels que l’enmobilier médiéval, pour les adapter au monde contemporain : ses enjeux climatiques, ses matériaux et contraintes de production nouvelles.